HISTOIRES SM

 

 

Parures


Peu de temps après l’arrivée de Renato, au septième jour de mon "dressage prénuptial", j’ai avoué à Richard mon envie d’être percée. Je voulais porter sur mon corps les marques de mon "appartenance". Je voulais la proclamer à tous ceux à qui il m’offrait.

Il m’a laissé parler, j’ai senti tout de suite qu’il était très intéressé, mais il n’a pas voulu aborder le sujet immédiatement. Il m’a simplement demandé de me rendre disponible pour vendredi suivant, toute l’après-midi ( ?). Ce n’était pas dans ses habitudes. Jusqu’alors nos conversations "importantes" avaient toujours été plus spontanées. Elles avaient lieu en tête-à-tête, dans la bibliothèque ou lors d’un voyage en amoureux.

Le jour dit nous avons déjeuné seuls tous les deux à la maison, mais, là encore, il m’a empêchée d’aborder le sujet… J’ai compris qu’il était inutile que je pose la moindre question.

Nous buvions le café au salon quand Renato est venu annoncer à Richard que son visiteur était arrivé. Mon Maître s’est levé aussitôt et m’a prié de le suivre jusqu'à la bibliothèque (qui était aussi la salle de dressage)…

Je ne comprenais plus rien ! Ne devions-nous pas parler tous les deux en confidence ?

Je l’ai suivi, docile, en proie à toutes mes questions. Arrivé devant la porte, il s’est enfin tourné vers moi. J’ai cru qu’il allait m’informer. Il m’a simplement demandé de retirer les seuls vêtements que je portais, ma veste de tailleur et mes chaussures, puis il m’a laissée nue dans le couloir… Je ne savais même pas s’il voulait m’offrir à ce visiteur. J’étais encore une esclave novice. Cela ne faisait que six mois que j’avais rencontré Richard et, quatre, que nous vivions sous le même toit.

Il est ressorti de la pièce au bout de quelques minutes, tenant à la main un foulard noir…

— Aujourd’hui, seul ton corps et ta peau ont le droit de connaître l’homme qui attend derrière cette porte.

Je ne comprenais pas les raisons de tous ces mystères, ni quelle faute j’avais pu commettre pour mériter ce traitement… Je suis entrée dans la bibliothèque les yeux bandés, avec toutes les inquiétudes d’une captive.

— Je ne me rappelais plus qu’elle était aussi belle !

A dit le visiteur.

Il me connaissait donc (?). Je n’avais pourtant pas le souvenir de cette voix. Elle venait du fond de la salle. Richard n’a rien répondu. Il ne m’a fait faire que quelques pas à l’intérieur de la pièce… puis il m’a lâché la main et je l’ai entendu rejoindre son invité… Il y a eu un bruit de chaises, que l’on déplaçait. Manifestement ils s’installaient tous les deux à l’autre bout de la table de lecture. Ils avaient à peine échangé quelques mots quand, derrière moi, la porte s’est ouverte brusquement.

— Messieurs bonjour !… Je vous prie d’excuser mon retard.

(Je connaissais bien cette voix).

— Tu ne serais plus toi-même si tu arrivais à l’heure. Lui ont-ils répondu en cœur.

(Ce n’était donc pas un inconnu pour le visiteur ?)

Il s’agissait de Denis, le bijoutier, un voisin que j’avais appris à apprécier, c’était un grand ami de Richard. Il faisait partie de ceux qui avaient "table ouverte" sous notre toit, je lui étais donc également ouverte.

Il exerçait son métier de joaillier à Paris, mais habitait tout près de chez nous. J’appréciais beaucoup le travail qu’il faisait. Je venais d’ailleurs de lui commander, pour l’agence, la création d’une collection de montres à la griffe de l’un de nos clients couturier.

Il est venu naturellement me saluer en m’embrassant dans le creux de l’épaule. Sa main affectueuse me tenait par le cou. Elle a suivi la courbe de mon dos jusqu’à trouver ce qu’elle cherchait, entre mes cuisses. J’étais soulagée qu’il fut le premier à qui je doive ouvrir mes orifices… Ils ne contenaient malheureusement aucun message, mais, avec sa gentillesse coutumière, il a pris le temps de me lubrifier l’anus de toute la liqueur qu’il a su puiser à la source.

Quand il a rejoint les deux autres, je suis restée sous le charme de ses politesses, cuisses ouvertes. Je voulais savourer l’instant le plus longtemps possible, ne sachant pas ce qui allait suivre.

Renato, à son tour, est entré dans la pièce. Aux bruits des petites cuillères, j’ai compris qu’il avait rapporté du café. Pendant qu’ils le buvaient, ces Messieurs ont commencé à parler de moi…

Ils se félicitaient de l’usage qu’ils avaient pu faire de ma personne et de tout ce que cet usage leur avait appris. Je les entendais expliquer au visiteur mes réflexes les plus secrets, mes réactions les plus vicieuses. Chacun faisait part de ses observations et de ses expériences les plus intimes à mon endroit. Ils célébraient, entre hommes, mes instincts pervers de femelle soumise … J’ai très vite compris qu’ils se concertaient sur le meilleur parti qu’ils allaient pouvoir tirer de la beauté sauvage de mon corps. Cette réunion était la suite "imposée" de mes envies de piercing. Ils étaient là pour décider de mes parures.

Je me souviendrai longtemps des premières remarques du visiteur. Elles sont restées gravées dans ma mémoire. Je les ai reçues ce jour-là comme les conseils d’un examinateur. J’étais encore en période intensive de dressage, je vous l’ai dit, et j’avais absolument besoin d’encouragements. A sa manière, il m’a délivré un certificat de "bonne conduite"

Il est intervenu quand Richard a voulu voir les dessins des bijoux qu’avait apportés Denis.

— À vous entendre, ta future épouse est une femelle idéale, lubrique à souhait. Je reconnais qu’il émane de son corps un érotisme rare. Les reflets cuivrés de sa robe sombre ont la beauté de ceux d’un pur-sang. C’est assurément un très bel animal de compagnie… Pour ce qui est de ses talents d’Esclave ?… J’ose espérer que vos propos élogieux ne dépassent pas la réalité.

Richard a dû sourire…, Renato était vexé :

— Elle est encore mieux que tout ce que les hommes peuvent en dire. C’est Elle qui les guide. N’oubliez pas que nous sommes réunis aujourd’hui à sa demande.

— Exact !… C’est elle qui a souhaité être percée. Cette démarche l’honore. Je m’incline toujours devant la volonté d’une Esclave.

Je l’ai remercié d’une belle révérence, en ouvrant les cuisses avec gratitude, …

Quand mon Maître a repris la parole, j’ai senti qu’il était fier de sa future épouse. À ses yeux, je venais de gravir une marche importante sur le chemin que nous avions choisi ensemble. Les propos de son ami l’avaient honoré autant que moi-même. Il en a profité pour faire remarquer que, puisque j’étais l’unique objet de la conversation, il serait préférable que je sois placée au centre du débat… Sans retirer le bandeau de mes yeux, Renato et Denis m’ont immédiatement portée sur la table, au milieu d’eux.

Allongée sur le tapis vert, je sentais la douce chaleur d’une lampe placée juste au-dessus de mon ventre… Le débat s’est poursuivi sans que personne ne m’adresse la parole… J’ai simplement senti des mains m’ouvrir un peu plus les cuisses, d’autres s’insinuer entre les lèvres de ma bouche. Certaines s’attardaient ailleurs par simple distraction… À présent, j’étais si proche d’eux que je pouvais entendre leur souffle. L’intonation des voix s’est faite plus caressante et plus attentionnée. Dans le même temps, la conversation est devenue plus précise. Ils ne parlaient, à présent, que des zones les plus sensibles de mon corps. Celles concernées, à l’évidence, par mes futures parures. Celle qu’ils n’arrêtaient pas de toucher.

L’inconnu a demandé comment elles réagissaient aux sollicitations du fouet. Mon Maître s’est fait un plaisir de lui répondre.

— C’est vrai… tu n’as pas encore eu l’honneur de voir Claudia recevoir la badine ! Je manque à tous mes devoirs… J’aurais dû commencer par-là. Depuis l’arrivée de Renato, à sa demande, nous la soumettons quotidiennement à ce type de dressage. Son sexe de petite vicieuse apprend ainsi chaque jour à obéir à la baguette. Nous le mettons également en chaleur de cette manière le soir, que ce soit pour notre propre usage ou pour celui des amis… Les week-ends et les jours où elle est libre, les séances sont bien sûr plus nombreuses. Aujourd’hui il n’est même plus nécessaire de la contraindre. Nous ne l’attachons que lorsque nous voulons donner plus de portée à nos leçons. Claudia a très vite compris que ces traitements rendaient sa vulve beaucoup plus accueillante. Elle s’offre donc d’elle-même à la badine dès qu’elle a envie de faire l’amour…Cela ne fait qu’un mois que nous avons commencé son éducation, mais tu vas voir…, c’est vraiment une très bonne élève. Sa féminité exprime aussitôt toute la reconnaissance que nous sommes en droit d’attendre d’une fille comme elle.

J’ai senti une main, puis une autre, saisir les grandes lèvres de ma vulve. Richard souhaitait qu’elles soient étirées vers l’extérieur, sur le pli de l’aine. Il faisait ainsi saillir les trésors de mon sexe pour les rendre plus "attentifs" à la leçon qui allait suivre.

Il a demandé à d’autres mains de me tenir les poignets et les chevilles. Dès lors j’étais à sa merci, totalement ouverte. Il a proposé à son visiteur d’apprécier, au toucher, l’onctuosité généreuse et émouvante de mes nymphes. Elles se tendaient craintives au-devant de l’autorité des hommes, mais je les savais déjà insolentes de désir.

Dans ces moments, je ne peux songer à rien d’autre qu’à mon esclavage. J’ouvre les cuisses (plus largement que les liens m’y obligent) mais je sais que cette volonté n’est pas la mienne et que je vais pourtant la recevoir. J’appréhende les premières frappes. J’espère simplement qu’elles seront "généreuses" pour m’aider à transcender la douleur…

Ce jour-là, Richard ne m’a pas amenée jusqu’à l’extase. Il voulait simplement que je m’abandonne à la promesse du plaisir, que je ne sois plus qu’une fille lubrique offerte en spectacle… Il m’a frappée jusqu’à ce que je me sente belle. Jusqu’à ce que les pointes de mes seins soient dures. Jusqu’à ce que le prince et les princesses de ma vulve soient resplendissants. Il a tourmenté mes "terres de jouissance" jusqu’à ce qu’elles montrent toute l’ampleur de leurs vices.

Dès qu’ils m’ont lâché les poignets, mes mains ont remplacé celles des hommes de part et d’autre de mon sexe. Je les suppliais de poursuivre… ou alors de me prendre. Je suis restée ainsi ouverte, la vulve inondée, en attente de plus. Richard m’avait laissée au point de non-retour. J’étais en manque. Je n’étais à présent plus qu’un sexe qui appelait les hommes. Je leur tendais tout ce qu’ils voulaient voir.

— Je pense qu’il est inutile que je pousse plus loin la démonstration. Tu comprends à présent ce qu’elle entend par "être accueillante"… C’est ainsi qu’elle veut que nous la préparions à recevoir les hommes. Avoue qu’elle est encore plus belle sous l’emprise de ses envies ?

— Et elle va rester dans cet état au moins jusqu’à la fin de notre réunion ! a renchéri notre majordome.

— Je m’incline à nouveau devant vos arguments, Messieurs, et surtout devant les siens… Ses attributs féminins sont à présent dans toute leur plénitude. Nous allons pouvoir décider sur pièces de la meilleure façon de les mettre en valeur.

Dès lors, ils ont manipulé en permanence et sans ménagement toutes mes chairs en érection. Il faut dire que je faisais en sorte qu’elles soient particulièrement provocantes. Je leur tendais avec persévérance ma vulve, mes nymphes, mon clitoris, les pointes de mes seins, sans oublier mon cul quand ils m’ont fait mettre en levrette. Denis avait sorti ses dessins. Ils ont pris des mesures, ils ont tracé sur ma peau les esquisses de mes futurs bijoux, ils ont marqué mon corps des points où j’allais être percée.

Richard insistait à tout moment sur la vocation de mes parures intimes. Il les voulait à la fois sobres et éclatantes. Elles devaient non seulement s’harmoniser avec la couleur sauvage de ma peau, pour exalter mon élégance "animale", mais également, et surtout, exacerber mes envies. J’adhérais totalement à ses propos chaque fois qu’il prenait la parole. J’avais le sentiment qu’il parlait pour moi, et à ma place. J’entendais dans sa bouche les mots que j’aurais voulu dire. Nous avions tous les deux la même volonté.

Je voulais sentir sur mon corps, en permanence, les marques de ma condition. Je voulais proclamer de façon éclatante, aux yeux de tous ceux à qui il m’offrait, que je lui appartenais. Je tenais aussi à ce que mon corps soit encore plus provocant de sorte que ses amis n’hésitent pas à l’utiliser plus librement, comme celui d’une "professionnelle"… Je devenais, sous ses paroles, entre leurs mains, la Femme que j’avais toujours voulu être.

Il ne s’agissait pas pour moi de mutilation. Il s’agissait de cette dépossession de soi-même qui est la raison d’être d’une esclave. Il s’agissait de mes espoirs. Il s’agissait des envies d’une Femme, libre dès lors de s’exprimer totalement avec son sexe.

J’ai pu leur le prouver en fin de réunion… Mon sanctuaire a reçu toutes les virilités de ces Messieurs avec dévotion, et à plusieurs reprises. Il les a célébrées en tant que telles, sans savoir à qui elles appartenaient. Elles venaient se recueillir dans ma chapelle ardente, pour se laisser guider jusqu’à l’extase. Ils leur suffisaient de pénétrer dans la place et je faisais le reste. Je n’étais attentive qu’aux frémissements voluptueux de la verge bandée qui était dans mon sexe. Je n’écoutais que leur respiration. Je les gardais interminablement aux limites de la béatitude. Je les suçais par le sexe comme une mante religieuse…. Je faisais l’amour à mes maîtres…, infiniment.

Quand ils ont retiré le bandeau de mes yeux, le visiteur n’était plus là ???… Mais j’ai eu la surprise de découvrir tous les hommes que je venais de satisfaire ; Richard avait invité, pour le week end, plusieurs de mes amants…

Plus tard, il a voulu que ce soit ma bouche (je devrais dire "mes bouches") qui leur décrive et leur apprenne la pose imminente de mes nouveaux bijoux intimes. J’ai dû exposer toute leur légitimité, par la parole autant que par les actes… Richard m’assistait dans les démonstrations à l’aide de sa badine. J’ai pu ainsi mesurer le bien-fondé de mes futures parures très souvent…, jusqu’au dimanche soir.



Richard n’a pas perdu de temps pour mettre à exécution les décisions prises. En début de semaine, il a pris rendez-vous dans un institut spécialisé (chez Georges) où j’ai été percée aux bouts des seins, à la base des aréoles…

Depuis, mes tétons sont encore plus fiers. Ils arborent, chacun, une paire d’anneaux demi-cercle qui épousent exactement leurs contours inférieurs ou supérieurs

NdR :

Les seins graciles de Claudia sont magnifiques avec leurs pointes très sombres, toujours fermes, dressées légèrement vers le ciel. C’est elle qui a proposé à Denis l’idée des deux arcs de cercle articulés sur le même axe d’or horizontal, dissimulés dans ses bouts.

Mes seins, parés de ces bijoux, peuvent ainsi être entravés aisément. Ils peuvent aussi être tenus par des brides d’or ou de cuir (reliées à un collier par exemple), et servir en même temps de point d’attache à un vêtement ou un bijou en pendentif. Au repos, je sens à peine ces anneaux, mais je sais qu’ils sont là, et mes pointes durcissent. Ils font partie de moi-même.

Dans les réceptions mondaines, j’adore porter de longues robes de soirée qui ne restent décentes que parce qu’elles sont tenues par mes anneaux. Les épaules nues, sans bretelle, mes tétons sont dissimulés uniquement par le feston de la robe (de petites agrafes sont cousues à l’intérieur de la bordure). Au moindre mouvement, je sens le tissu bouger en harmonie avec les frémissements de mes seins. Dès l’accroche du vêtement je les sens très fiers de leur rôle ; je passe ainsi la soirée avec l’impression permanente d’être tenue par les deux bouts. Cette sensation "primitive" fait vibrer toute ma féminité…
Je porte aussi volontiers, dans certaines soirées "plus privées", un modèle moins convenable qui laisse s’exprimer toute l'audace de mes pointes. C’est toujours une robe de soirée, mais sans bordure protectrice, le fourreau est simplement suspendu aux bouts de mes seins. Ils sont ainsi superbement mis en vedette. Quand Richard me fait mettre ce genre de robe, je sais qu’il veut les offrir en spectacle pour leur donner le premier rôle. Renato les prépare avec les huiles et les onguents nécessaires. Puis il les farde légèrement avec des paillettes… Au naturel sous un vêtement, ils attirent les hommes, "ils sont faits pour ça" dit Richard, mais quand je porte leurs habits de fête ils deviennent des stars.

Dans ces soirées de gala, ils sont célébrés avec enthousiasme. Les habitués s’empressent de venir les toucher, voire de les pincer. Je les offre volontiers à mes amis. Richard les propose à tous ceux à qui il me présente. Je laisse le temps à chacun de goûter, ou de découvrir, la fermeté de leur nudité. J'aime sentir physiquement l’intérêt que me portent les gens avec qui je discute… J’adore aussi danser, alanguie contre le corps d’un homme, alors que ses doigts serrent durement les appâts de mon buste. Je danse habituellement à l’envers, les fesses collées contre son ventre pour que ses mains trouvent plus naturellement leur place sur ma poitrine. Je veux montrer aux autres et surtout à mon Maître le plaisir que je prends…

Après chaque danse je suis tenue de le rejoindre. S’il le juge nécessaire, ou simplement parce que l’envie lui en prend, il n’hésite pas à utiliser la badine pour leur redonner du volume. Je m’empresse alors de retourner sur la piste de danse, les tétons en feu, encore plus impatiente…

Ces soirées se terminent en général dans une chambre, quelquefois à la maison, avec le ou les rares cavaliers qui ont réussi à me faire jouir en dansant.

Depuis que je porte ces anneaux aux bouts des seins, j’ai le sentiment que mes pointes sont plus sensibles. Peut être parce qu’elles sont plus souvent sollicitées…

De tout temps elles ont fait l’objet de la plus grande attention de la part de Richard, avant même notre mariage et avant que je sois percée. Elles ont toujours été les premières victimes des "punitions" que mon Maître m’inflige, notamment pour les fautes bénignes (réelles ou supposées). Aujourd’hui en plus, quand mon mari juge que je mérite un blâme ou quand il veut simplement que je sois plus docile, il peut m’attacher comme un animal par mes anneaux d’Esclave.

Au cours de ces années, mes bouts ont été abondamment enchaînés, amarrés, cadenassés, en tous lieux et à toutes sortes d’objets… Je me souviens d’un matin d’été, à l’aube, où j’ai dû attendre un taxi attachée contre un réverbère, les seins entravés par une courte chaînette passée autour. Nous venions de vivre une semaine très agréable en Avignon, dans le cadre du festival. Des amis nous avaient prêté leur maison située dans la vieille ville. Nous rentrions à Paris…

Richard ne m’avait laissé que mes chaussures et un châle ajouré jeté sur les épaules. Je suis restée ainsi au bord du trottoir pendant que mon mari, à quelques mètres, surveillait nos bagages. Quand la voiture est arrivée, il s’est empressé de me reprendre le lainage…, puis il est allé s’asseoir très naturellement à l’arrière du véhicule… Après avoir chargé nos valises, c’est le conducteur qui est venu me détacher… Tout cela parce que la veille, je n’avais pas écarté les cuisses assez vite pour saluer un de ses amis… (l’avais-je fait exprès ?). Je me suis faite pardonner comme il l’espérait, en attendant le chauffeur croupe tendue, cambrée au maximum. Quand il s’est approché, je lui ai ouvert mon sexe de pute avec les mains. Il m’a prise aussitôt, debout sur le trottoir.

Mais ce genre de brimade n’est pas toujours possible. Ma pénitence la plus fréquente est la "mise au piquet". À la maison, toutes les pièces possèdent l’équipement nécessaire. Il s’agit d’un assortiment de paires de fermoirs. Ces carcans miniatures fixés au mur, dans une boiserie, ou intégrée à un meuble, ont été faits à mes mesures. Ils sont simples et efficaces. Deux cordons coulissants passés dans mes anneaux permettent d’étirer les pointes de mes seins dans les deux passages. Il suffit alors de refermer le piège et de serrer la vis. Le réglage est toujours laissé à l’appréciation de celui ou de celle qui me punit.

Au début, la compression n’est pas forcément désagréable. Mais, plus le temps passe plus la sensation devient vive. Je me tortille alors sous la morsure et ma croupe attire d’autant plus les regards... C’est un spectacle divertissant pour les convives. Il fait partie des attraits bien connus de la maison. Quand nous recevons, il est rare que je ne sois pas, à un moment ou à un autre, exposée de cette manière. Généralement pour une faute bénigne. Mais aussi parce que, immobilisée, je deviens un "objet fonctionnel" réservé à l’agrément de nos hôtes…

Les "piquets" sont toujours installés bien en vue, à un endroit stratégique de la pièce. Ils sont aussi placés assez bas et m’obligent à plier les jambes, ou à les écarter, pour présenter à bonne hauteur les turgescences fragiles que les carcans attendent. Dans cette position, je suis utilisable à volonté. La situation est humiliante, mais je n’hésite pas à donner mon cul en spectacle car, à chaque fois que l’un de ces messieurs vient prendre du plaisir dans ce que je lui offre, l’usage veut qu’il me remercie en desserrant imperceptiblement la vis…

Finalement, ces punitions sont agréables pour tout le monde.

Mais revenons à mes parures.

Mon nombril a été annelé le même jour que mes seins, pour des raisons purement "décorative". Initialement, ce piercing n’était pas prévu. Il ne m’apporte aucune sensation particulière, mais aujourd’hui j’habille volontiers cette "fausse piste" d’une goutte d’or ou d’un petit joyau plus discret lorsque le vêtement que je porte, ou l’absence de vêtement, me le permet. Ce piercing, comme celui de ma bouche (que j’avais déjà quand j’ai connu Richard) n’est là que pour laisser imaginer tous les autres…, car c’est un peu plus bas que Richard et Denis ont concrétisé nos vrais fantasmes.

Mais j’ai dû attendre…

Plus d’un mois après la pose des anneaux aux bouts de mes seins, ma vulve n’avait toujours pas reçu les siens. Je savais, depuis la "séance plénière", la vocation réelle de ces bijoux, et je ne comprenais pas pourquoi mon futur époux n’avait pas encore fait le nécessaire. J’abordais le troisième mois de mon dressage prénuptial, je les aurais donc portés volontiers. Ma fente aurait été plus réceptive à ses leçons...

En plus, j’avais hâte de pouvoir me promener sexe ouvert. J’avais envie de montrer mes nymphes dont j’ai toujours été très fière. Elles ont de tout temps été très épanouies et je savais que les "brides d’offrande" les feraient encore plus ressortir… Mais Richard avait ses raisons…, il voulait donner à ces piercings un caractère plus solennel. Il me les a offerts en cadeau de mariage…

Pour que mon sexe soit fin prêt le jour de la cérémonie, j’ai donc été conduite à l’institut spécialisé mi-juin. Le mariage était fixé au vingt et un juillet.

Il m’a fait percer sur les grandes lèvres de la vulve à la limite des poils pubiens, de part et d’autre du clitoris, (plus bas je suis intégralement épilée). Là, dissimulé dans mon joli pelage, deux petits anneaux demi-cercle viennent épouser la rondeur du bord de chaque lèvre, sans les déformer. Ces anneaux servent de point d’attache aux deux "brides d’offrande" de mon sexe. Ce sont des chaînes plates en fils d’or tissés. Ces rubans d’or suivent les plis de l’aine puis ceinturent délicatement mes fesses pour venir se fixer dans le dos, soit à la base d’un corset, soit directement au sommet de mon bijou anal… , j’y reviendrais.

Le jour du mariage, j’étais donc nue sous mon habit de noce, le sexe grand ouvert par les petites brides crées pour l’occasion… Les intimes ont été invités à venir dans ma chambre pour admirer le cadeau de Richard. Ce jour-là ils ont bandé pour moi toute la journée… Ma nuit de noces fut somptueuse et restera, pour moi, un moment inoubliable… Je vous en parlerai.

Aujourd’hui mes brides d’offrande sont, bien sûr, obligatoires en périodes de " mise à disposition publique ", mais je les mets volontiers plus souvent car j’aime me savoir "présentable", même les jours où je ne suis pas en service commandé. Je les mets comme d’autres mettent du rouge à lèvre, pour me sentir "bien dans ma peau". Que ce soit à l’agence ou en déplacement mon mari peut ainsi, à l’improviste, me présenter à qui bon lui semble. Il sait que mon sexe lui fera honneur.

NdR :

En tant qu’époux je ne peux être impartial, mais la vulve de Claudia est l’une des plus belle que je connaisse. Ouverte ou pas, elle s’impose comme une icône au sommet de ses cuisses merveilleusement cuivrées. Les poils de sa toison dessinent un bouquet autour de son sanctuaire, comme les rayons noirs d'un astre occulte. Il émane de son sexe tous les charmes de l’orient. Il a hérité de toutes les subtilités de ceux des geishas. Dans l’écrin de ce pelage soyeux, son coquillage brille de tous ses sortilèges : A l’intérieur de ses grandes lèvres la peau mordorée, plus claire, rappelle les reflets nacrés de tout son corps. Au centre, ses nymphes inoubliables se déploient en corolles cuivrées ; comme des pétales vivants. Elles se colorent en pastels dégradés jusqu’au brun foncé de leurs crêtes. C’est la même teinte profonde, bistre foncé, qui habille la fleur de son cul. Au fond du calice de ces deux fleurs sensuelles, ses tissus intimes également irisés illuminent de leur délicate clarté tous ces trésors. La fente volontiers exhibée et fidèlement ouverte, l’impudeur de Claudia est fabuleuse. Elle sublime sa beauté.

Son clitoris plus clair, luisant de sensualité comme une perle rare, bande volontiers. Pointé en avant, il semble la guider là où elle veut toujours aller.



Ces bijoux écartent délicatement ma vulve et me procurent la sensation d’offrir mes parties les plus intimes au toucher et à la vue de tous. Même sous mes vêtements, j’aime me sentir ainsi offerte et vulnérable. Les mouvements d’air et les caresses du tissu me rappellent à chaque instant que, dès que je serai dénudée, l’impudeur de mon sexe ouvert rendra mon clitoris et mes nymphes immédiatement accessibles à toutes les caresses et à toutes les duretés ; notamment à celle de la badine. J’aime sentir à cet endroit les marques de mon esclavage.

Selon les jours, à l’aide de ces brides d’offrande, je peux ajuster l’ouverture de ma vulve en fonction de mon humeur ou de l’image que je veux donner et, bien sûr, des châtiments que je pense mériter…

Quoi qu’il arrive, le simple fait de sentir mon sexe exhibé me fait mouiller. Mon Maître peut ainsi à tout moment, en passant discrètement la main entre mes cuisses, vérifier l’état d’esprit qui m’anime à cet endroit. Selon ses envies, ou les nécessités du moment, il agit alors en conséquence

Pour nous deux, ces brides d’offrande ont été une véritable révélation. Lorsque je les porte, je modifie inconsciemment mon comportement. Elles m’apportent des sensations qui, ajoutées à celles des anneaux de mes seins, révèlent toute la sauvagerie qui est en moi. Non pas que mes réactions soient plus violentes, au contraire. Le résultat est plus subtil, plus primitif, plus naturel. J’ai l’impression que la sensualité de tout mon corps rayonne de ces trois points. Je me conduis alors différemment, de façon plus animale. Ceux qui me connaissent le ressentent immédiatement. Je retrouve, avec une plus grande ampleur, les sensations que j’ai toujours recherchées en utilisant les chaises à l’envers. La fente bien ouverte, je sens les pétales de ma fleur s’épanouir comme projetés à l’extérieur. Mes nymphes ne demandent alors qu’à être prises. Elles se souviennent que, lors de nos premières rencontres, Richard me faisait découvrir les plaisirs d’être tenue ainsi par le sexe. Il s’amusait à prendre mes petites lèvres entre le pouce et l’index et m’emmenait déjà où il voulait.

Richard et Denis ont été les premiers à s’apercevoir de ces métamorphoses. Moins d’un mois après notre mariage, ils m’ont proposé d’être percée au cœur de mon intimité, sur le pourtour de mes nymphes. Ce soir-là, j’avoue avoir eu peur. Je m’inquiétais de la fragilité de mes petites lèvres. Je savais, qu’après, c’est par-là qu’ils me tiendraient en laisse…

En même temps, cette idée m’excitait… En fait, ils devançaient mes désirs les plus profonds. Honteuse, j’ai dû en convenir devant témoin quelques semaines après…

Richard a su parfaitement m’y préparer. Dès le lendemain, mes nymphes ont fait l’objet de toutes les attentions. Pendant trois ou quatre semaines elles sont restées accessibles en permanence, jour et nuit. Richard veillait à ce que mes brides d’offrande ouvrent ma vulve en conséquence. Je ne pouvais porter que des robes courtes, et le soir des jupes minuscules qui les dissimulaient à peine. Je devais tout faire pour encourager mes amis à les toucher. Elles n’ont jamais été soumises en continu sur une période aussi longue.

Quand je m’asseyais, même au travail, je devais dégager ma jupe pour qu’elles soient directement en contact avec le siège. Lorsque je me relevais, je devais discrètement les étirer avec les doigts pour qu’elles soient toujours parfaitement "présentables". Mes jupes n’ont en effet jamais été soulevées aussi souvent ; tous mes amis se sentaient obligés de les admirer, de les caresser ou de les étirer pour les rendre plus belles.

Mes nymphes furent bien sûr le thème essentiel, et omniprésent, des consignes que j’ai dû acheminer dans mes passages intimes. Pendant cette période Richard les a fait beaucoup travailler. Elles ont subi toutes sortes d’outrages, plus cuisants et plus délicieux les uns que les autres.

À chaque fois, en retour, leurs utilisateurs déposaient à l’attention de mon mari, dans la boîte aux lettres habituelle, leurs commentaires et leurs appréciations détaillées. Ce sont quelques-uns de ces rapports sur mes comportements les plus inconvenants, provoqués par les caresses ou les sévices appliqués à mes nymphes, que j’ai dû lire un soir devant des invités.

C’était un week end. Nous avions reçu à la maison quelques amis. Il y avait Denis, François et sa future épouse (Sabrina), Michel…, et Wladimir que vous ne connaissez pas. Il y avait bien sûr Renato et un jeune domestique qu’il venait d’embaucher. Nous avons passé tous ensemble un dimanche après midi de détente…, nous étions en octobre mais le temps nous avait permis de jouer aux boules dans les allées du parc. Les hommes s’étaient bien sûr intéressés aux dessous de mes jupes, mes nymphes offertes avaient encore fait l’objet de beaucoup d’attention, mais plutôt moins que dans les semaines précédentes. Nous étions entre amis…

Juste avant de passer à table pour dîner, alors que je me changeais dans notre chambre, Richard m'a présenté un plug en ivoire impressionnant que je n’avais jamais vu.

Avec beaucoup de prévenance et de belles caresses, il me l’a introduit dans le sexe doucement. La taille de l’objet était intéressante, à tel point que mon vestibule ne pouvait pas complètement se refermer. La sensation était délicieuse.

Avant de me laisser rejoindre nos invités, il a vérifié que mes brides d’offrande ouvraient convenablement ma vulve. Ces préparatifs signifiaient que le week end n’était pas terminé.

Toute excitée, le sexe allègrement ouvert sous une robe légère (courte mais tout à fait décente, digne de la maîtresse de maison), je suis descendue retrouver nos amis pour les inviter à passer à table. Je ne savais pas exactement ce qui m’attendait, mais j’étais heureuse de l’attendre... Le repas s’est déroulé normalement. Je me suis peut-être levée plus souvent que nécessaire pour me rasseoir fréquemment afin de mieux apprécier l’objet qui m’envahissait. Comme à son habitude en pareil cas, mon mari n’a pas beaucoup parlé. Souriant, il m’observait.

En fin de repas, il nous a proposés de passer au salon en précisant que j’avais quelques textes intéressants à leur lire. J’ai été la première étonnée…

Renato nous attendait au living pour servir les digestifs.

Avec Philippe, l’autre domestique, il avait placé l’un des grands fauteuils, dos à la cheminée, face au canapé et aux autres sièges disposés en arc de cercle. Pendant que les convives prenaient place, Richard m’a amoureusement mis la main sur les fesses pour m’accompagner jusqu’à ma place. Là, le plus naturellement du monde, il a troussé ma robe par-dessus tête et m’a faite asseoir nue face à eux… Dès lors, Renato et Philippe ont pu m’attacher les chevilles aux pieds du fauteuil. Ils m’ont écarté les jambes au maximum ; il fallait que mes genoux touchent le devant des accoudoirs. J’ai dû avancer les fesses au-delà du bord du coussin Ces entraves rendaient la position assise très inconfortable. Richard m’a priée gentiment de me laisser aller en arrière…, jusqu’à ce que ma nuque appuie contre le dossier. Là j’étais mieux.

Après m’avoir flatté la chatte de la main, comme pour encourager son animal domestique préféré, il a rejoint ses hôtes qui profitaient déjà du spectacle.

Je ne pouvais être plus impudique : allongée en arrière, immobilisée cuisses ouvertes, le sexe évasé et en émoi tendu vers les invités. Ce n’était pas la première fois que je me retrouvais exhibée en public, mais ce soir-là il y avait dans l’assistance une personne qui ne m’avait jamais vue en telle situation. Je veux parler de Sabrina, une amie de longue date, avec qui j’avais beaucoup de complicités. Nous étions venues ensemble d’Italie pour travailler à l’agence de mannequin, et depuis nous étions restées inséparables. Pour moi, elle était comme une sœur. À cet instant, totalement prisonnière de mes liens, et de mon amour, je savais que j’allais devoir obéir à tous les ordres de mon Maître. J’avais peur de la choquer, de la décevoir et de la perdre.
J’ai dû attendre ainsi perturbée, et exhibée, que les domestiques aient fini de servir les alcools. En plus, je n’arrivais pas à calmer les ardeurs de mon ventre. Honteuse, je sentais mon sexe occupé à sucer son envahisseur. Mes amis le voyaient briller à l’intérieur de mon con ouvert, animé de mouvements obscènes. Au milieu des conversations, j’entendais leurs commentaires :

— C’est toujours un plaisir de la voir dans cet état…

— Surtout vue sous cet angle ! Elle nous montre son âme…

— Comment fait-elle pour être aussi gourmande ?

Renato m’a apporté un petit verre de grappa. Il a mis un coussin sous mes omoplates, pour que je sois mieux installée. Pendant que je buvais, il s’est occupé délicieusement de mes nymphes. Il les étirait doucement pour les évaser en corolle. J’ai fermé les yeux sous ses caresses…

Richard l’a interrompu en prenant la parole :

— Au cours de ces dernières semaines, vous avez tous pu apprécier la sensibilité et la résistance des petites lèvres de Claudia. Le régime intensif auquel elles ont été soumises avait pour but de vérifier le rôle qu’elles peuvent jouer dans nos réjouissances à venir. Comme tous ceux à qui je les ai offertes ces derniers jours (en dehors de Sabrina qui n’est là qu’en spectatrice et amie de ma Femme) chacun de vous a pris soin de me communiquer en retour ses impressions à leur sujet. Claudia ne les connaît pas. Ce soir, en respectant l’anonymat de leurs auteurs, elle va nous lire à haute voix l’ensemble de cette correspondance. Les consignes comme les réponses. Elle va prononcer ainsi, en les lisant, bien des mots qu’elle n’a jamais osé dire.

Denis a renchéri :

— Ces lettres décrivent en détail ses comportements. Elles révèlent un fantasme qu’elle n’ose pas s’avouer. Il est important qu’elle en prenne conscience aujourd’hui devant témoins. Richard et moi attendons sa réponse sur une proposition que nous lui avons faite il y a quelques semaines. Je n’ai pas le droit de vous en parler ; c’est elle qui le fera, si elle veut bien accéder à notre demande.

Très intéressés, Wladimir, Renato et Michel ont manifesté leur impatience. Richard s’est tourné vers mois :

— Claudia ! Ton public t’attend… Tu peux lire tes textes.

Je l’ai regardé affolée, ne comprenant pas ce que je devais faire.

— Ne sois pas aussi inquiète ! Ce soir tu es ta propre messagère. Les lettres sont roulées où il se doit, à leur place habituelle. Tu devrais demander à ton sexe d’arrêter de les sucer pour te les rendre.

Je n’avais jamais eu le droit de lire ce que mon Maître ou mes amants confiaient à mon sexe.

Note de bas de page :

En dix ans, Claudia n’a été autorisée à lire notre correspondance qu’une seule autre fois, le jour où nous lui avons communiqué la commande de ce livre.

J’avais le sentiment qu'il m’obligeait à commettre une faute, et cela m’excitait. J’ai fermé les yeux, je ne voulais pas risquer de croiser le regard de Sabrina. Je savais que, pour ce qui allait suivre, j’obéirai à mes instincts de femelle soumise. Je savais déjà les plaisirs qu’allaient me procurer les glissements du plug. Je voulais prendre le temps de les savourer. J’avais trop envie de me laisser aller. Je voyais les autres impatients de découvrir ce qu’ils voyaient briller au fond de ma grotte.

J’ai croisé les mains derrière la nuque pour laisser la vedette à mon ventre. Chacun pouvait ainsi admirer les mouvements lubriques que déployait ma vulve pour faire glisser lentement l’olisbos entre mes cuisses. Quand l’ivoire a commencé à sortir, j’ai perçu un bruissement d’admiration dans l’assistance. Ils découvraient la taille réelle de l’objet. Je n’ai pu toutefois empêcher mon sexe de le retenir. Il le suçait franchement avec avidité, devant tout le monde. Je me suis abandonnée aux plaisirs de ce manche tumultueux, planté au milieu de ma fente.

Quand il est enfin tombé, j’étais au bord de l’extase. J’ai cru entendre Sabrina gémir de compassion. J’espérais qu’elle avait compris ce que je venais de vivre. C’était le cas. J’étais émue aux larmes quand je l’ai vu ramasser gentiment l’olisbos en ivoire…, puis me le faire lécher avant de l’ouvrir…

Elle m’a confié les feuillets en me caressant affectueusement le sexe. Submergée par le bonheur de notre complicité intacte, je l’ai entendu dire à nos amis :

— Je connais Claudia depuis de nombreuses années. Je peux vous assurer que le sexe onctueux et enivrant que j’ai sous les doigts n’a jamais su dissimuler la moindre de ses envies. Et c’est une femme qui vous le dit… Si vous voulez connaître ses sentiments les plus profonds, c’est lui qu’il faut observer pendant qu’elle va lire. Il vous dira tout ce qu’elle ressent.

Elle avait raison. Alors que je lisais à haute voix ce qu’avaient écrit mes amants, je crois que ma vulve en a dit beaucoup plus que mes lèvres. Au début, j’ai réussi à maîtriser partiellement le trouble de ma voix, mais pas celui de mon sexe. Il réagissait au souvenir de chaque passage et s’emportait aux moments les plus édifiants. Il trahissait tout ce que je n’osais m’avouer. J’ai fini par le suivre et j’ai joui tout en lisant… À la fin, je n’ai pu faire autrement que confirmer ses dires et reconnaître devant tout le monde que, ces dernières semaines, j’avais été comblée par les épreuves endurées par mes nymphes. J’ai donc accepté les bijoux que Richard et Denis voulaient leur dédier.

Pour célébrer l’événement, ils se sont précipité sur moi. Ils m’ont embrassée, ils m’ont cajolée, ils m’ont caressée, ils m’ont fait l’amour… sans me détacher. Denis a sorti les dessins de bijoux qu’il avait préparés et les a disposés sur mon ventre comme sur une table. Chacun y est allé de son avis, prenant à témoin les principales intéressées qu’ils avaient sous la main. Finalement avec Sabrina, alors que les hommes nous honoraient l’une et l’autre , nous avons pris le temps de choisir le modèle qui nous plaisait le plus.

Depuis, je suis percée sur le pourtour de chaque petite lèvre par cinq anneaux miniatures. Espacés de quelques millimètres, ce sont les points d’attache de deux minuscules chaînes en or, indépendantes, qui suivent ainsi précisément le contour sombre et nacré de chacun de mes pétales intimes. Discrets, ils se confondent avec les maillons de chaque chaînette. Ces parures délicates, souples et déliées comme des filigranes d’or, soulignent et accompagnent les crêtes de mes nymphes dans tous leurs mouvements. Elles sont si fines qu’au toucher elles n’altèrent pas la douceur et l’onctuosité de ma vulve. Elles sont aussi très solides. Je soupçonne Denis de les avoir forgées dans un autre métal.

NdR :

Depuis qu’elle porte ces bijoux, même au repos, les nymphes de Claudia ressortent encore plus délicieusement de son sexe…, comme deux petites langues émouvantes, humides et dévergondées. Les traits d’or qui les dessinent s’harmonisent avec les reflets cuivrés de sa peau et renforcent, si besoin était, l’image de Femme de luxe qui lui va si bien.

Depuis que je les porte, j’apprécie encore davantage de me sentir tenue par les lèvres de mon sexe. Les cinq maillons qui transpercent intimement chacune d’elles, répartissent l’effort sur toute leur surface. Mes nymphes peuvent ainsi supporter les charges plus exigeantes de leurs nouvelles fonctions. La première est, naturellement, de servir d’attache lorsque je suis tenue en laisse… J’en ai une en permanence dans mon sac afin que mon Maître puisse me promener, tenue par le sexe, où et quand il le désire. Richard m’a vite dressée à me déplacer avec élégance et distinction, une chaîne entre les cuisses. Aujourd’hui, présentée comme une bête de concours par son propriétaire, je marche volontiers devant lui (debout ou en levrette) heureuse de pouvoir afficher avec autant d’éclat ma condition d’Esclave.

Cela n’a pas toujours été le cas. Au début je n’y arrivais pas. Mais il m’a forcée avec patience. Aujourd’hui, je ne peux plus me passer de ces promenades en laisse. L’humiliation d’être exhibée comme une chienne m’émeut à chaque fois…, je le sens plus autoritaire quand il me tient par le sexe.

NdR :

Pendant longtemps, hors de la maison, je me suis réservé seul le droit de pouvoir tenir ma Femme en laisse. C’est un privilège que je n’accordais pratiquement jamais à d’autres, sauf en ma présence bien sûr. A ce jour, ils sont moins d’une dizaine à pouvoir la mener ainsi en public. Par contre, chez nous, il a toujours été d’usage qu’elle puisse être promenée comme un animal d’agrément par toute personne séjournant sous notre toit, notamment par les domestiques.



Lors de notre voyage de noces, Richard m’avait offert une paire de pendentifs Incas. Ce sont deux disques d’or, reproductions fidèles des boucles d’oreilles d’une grande prêtresse qui vénérait le cercle solaire. Une légère encoche au sommet leur permettait de souligner le contour du lobe de l’oreille. Deux mois plus tard, il m’est apparu évident que ces bijoux avaient été faits pour lester mes petites lèvres ; ils les prolongent en épousant leur courbe naturelle.

Dès que je les suspends, ils étirent mes nymphes avec ampleur et les laissent à chaque fois plus belles. La sensation est délicieuse, ils s’imposent alors à toutes mes pensées. Ils me rappellent divinement ma condition d’Esclave. Mon sexe les accueille volontiers en avant-goût des tourments et des plaisirs qui l’attendent. L’obligation de les porter fait partie de mes "mises en condition". Elles m’ont toujours profondément excitée. Quand je porte ces disques d’or, je mouille en permanence. Je suis donc utilisable sur le champ.

Ces disques d’or tintent délicatement à chacun de mes pas ou à chaque mouvement de bassin. Ma démarche féline de top modèle, discrètement ondoyante, devient ainsi un grand spectacle non seulement pour les yeux mais également pour l’oreille. Le tintement cristallin de ces disques est une musique des plus agréable pour mes amants. Comme les clarines de leur animal préféré, ils signalent ma présence. Ils me sont bien utiles dans les lieux publics ou dans la foule des cocktails. Je sais les faire tinter même en restant immobile, par les seules contractions de ma vulve.

Ces jours-là, au même titre que l’anneau de ma bouche, ils sont pour mes amis la promesse d’un grand moment de luxure. Ce message sonore est donc très apprécié.



Enfin (j’y reviens), l’ultime trésor, mon cul, n’a pas été oublié. Il a été comblé le même jour que ma vulve…, l’avant-veille de notre mariage. Ce bijou anal complète merveilleusement mes brides d’offrande… Il est d’une simplicité émouvante.

Une délicate tige d’or, enflée et spatulée en son extrémité m’envahit discrètement par ce passage. Le renflement pénètre seulement, mais exactement, au-delà de l’anneau des muscles de l’anus. La tige d’or, ainsi accrochée dans mes reins, épouse ensuite précisément la courbe de la raie des fesses. Elle se prolonge par un jonc plus souple jusqu’au sommet du sillon de luxure et se termine par une petite boucle où viennent se fixer les deux brides en fil d’or de mon sexe.

De dos, la composition de ces trois bijoux ressemble aux cordons d’un string… mais sans empiècement à l'avant.

J’ai la chance d’avoir la taille très fine et le bonheur d’être naturellement très cambrée (comme beaucoup de mes consœurs africaines). Tenu dans l’anus et par les lèvres de la vulve, cet ensemble de bijoux en forme de lingerie délicate souligne luxueusement les rondeurs de ma croupe. Cette parure est à la fois élégante et obscène. Notamment quand j’ajuste la longueur des brides au minimum pour offrir mon sexe " ouvert en grand ". Elle est à mon image : un mariage éternel entre la distinction de mes gestes et la lubricité de mes envies.

Les contraintes conjuguées de ces trois ornements me procurent des sensations prodigieuses. Avec le poids des disques d’or qui pendent après mes nymphes, je vis avec la sensation délicieuse que les zones les plus sensibles de mon corps sont tendues à l’extrême, prêtent à vibrer au moindre attouchement… Je rêve de symphonie.

Ce bijou, qui s’ancre confortablement dans mes reins, n’est pas permanent, mais je le porte très souvent . D’abord parce qu’il est l’un des bijoux intimes de base (imposé dans certaines soirées et pour toutes les périodes de mise à disposition publique). Ensuite parce qu’il émoustille agréablement mon cul. Enfin parce qu’il réclame, pour tenir bien en place dans la raie des fesses, le port des " brides d’offrande " que j’adore.

Mais ce bijou n’a pas qu’une vocation "esthétique". Il a été conçu, dès les premiers croquis, dans le but de m’obliger à garder les reins cambrés quand mes maîtres le désirent…

Je dois toujours avoir sous la main, dans mon sac par exemple, un bandeau frontal en cuir souple que je referme sur la nuque. Dissimulé dans mes cheveux à l’arrière de la tête, un anneau discret est fixé à ce bandeau. C’est l’homologue judicieusement symétrique de celui situé à l’extrémité de la tige d’or encrée dans mon cul. Une courte chaîne tendue entre les deux suffit alors pour m’obliger à rester cambrée en levrette, dans la plus animale et la plus insolente des positions : Le buste cintré comme l’étrave d’une jonque, vulve ouverte et bouche dévouée.

NdR :

Au naturel, la chute de reins de Claudia est déjà très cambrée et, depuis que je la connais, l’attente en levrette est la position qu’elle préfère ; c’est sous cet angle que les pénétrations lui procurent le plus de plaisir. La chaînette ou la sangle qui lui cambre l’échine, même réglée au plus court, n’est donc jamais réellement tendue (si c’était le cas, son anus serait déformé, ce qui serait dommage). Cette entrave l’oblige et la condamne simplement à rester offerte, en divine levrette, le temps d’être célébrée.

C’est dans cet appareil et dans cette " posture originelle " que je la préfère. Je l’expose volontiers ainsi, au centre du salon, comme une œuvre d’art sur son socle, les genoux et les coudes en appuis sur le cuir souple de quatre billots rectangulaires fixés au sol. Confortables mais étroits, surélevés et écartés, ils forment le piédestal de sa beauté.

Ainsi exposé, tête haute et cul exhaussé, cuisses ouvertes, bouches palpitantes et humides, Claudia ressemble à une Femme sphinx, femelle lascive d’un dieu mythologique, offerte à toutes les idolâtries et à tous les accouplements.

 

 

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