Parures
Peu de temps après l’arrivée de Renato, au septième jour de
mon "dressage prénuptial", j’ai avoué à Richard mon envie d’être percée. Je
voulais porter sur mon corps les marques de mon "appartenance". Je voulais la
proclamer à tous ceux à qui il m’offrait.
Il m’a laissé parler, j’ai
senti tout de suite qu’il était très intéressé, mais il n’a pas voulu aborder le
sujet immédiatement. Il m’a simplement demandé de me rendre disponible pour
vendredi suivant, toute l’après-midi ( ?). Ce n’était pas dans ses habitudes.
Jusqu’alors nos conversations "importantes" avaient toujours été plus
spontanées. Elles avaient lieu en tête-à-tête, dans la bibliothèque ou lors d’un
voyage en amoureux.
Le jour dit nous avons déjeuné seuls tous les deux à
la maison, mais, là encore, il m’a empêchée d’aborder le sujet… J’ai compris
qu’il était inutile que je pose la moindre question.
Nous buvions le
café au salon quand Renato est venu annoncer à Richard que son visiteur était
arrivé. Mon Maître s’est levé aussitôt et m’a prié de le suivre jusqu'à la
bibliothèque (qui était aussi la salle de dressage)…
Je ne comprenais
plus rien ! Ne devions-nous pas parler tous les deux en confidence ?
Je
l’ai suivi, docile, en proie à toutes mes questions. Arrivé devant la porte, il
s’est enfin tourné vers moi. J’ai cru qu’il allait m’informer. Il m’a simplement
demandé de retirer les seuls vêtements que je portais, ma veste de tailleur et
mes chaussures, puis il m’a laissée nue dans le couloir… Je ne savais même pas
s’il voulait m’offrir à ce visiteur. J’étais encore une esclave novice. Cela ne
faisait que six mois que j’avais rencontré Richard et, quatre, que nous vivions
sous le même toit.
Il est ressorti de la pièce au bout de quelques
minutes, tenant à la main un foulard noir…
— Aujourd’hui, seul ton corps
et ta peau ont le droit de connaître l’homme qui attend derrière cette porte.
Je ne comprenais pas les raisons de tous ces mystères, ni quelle faute
j’avais pu commettre pour mériter ce traitement… Je suis entrée dans la
bibliothèque les yeux bandés, avec toutes les inquiétudes d’une captive.
— Je ne me rappelais plus qu’elle était aussi belle !
A dit le
visiteur.
Il me connaissait donc (?). Je n’avais pourtant pas le
souvenir de cette voix. Elle venait du fond de la salle. Richard n’a rien
répondu. Il ne m’a fait faire que quelques pas à l’intérieur de la pièce… puis
il m’a lâché la main et je l’ai entendu rejoindre son invité… Il y a eu un bruit
de chaises, que l’on déplaçait. Manifestement ils s’installaient tous les deux à
l’autre bout de la table de lecture. Ils avaient à peine échangé quelques mots
quand, derrière moi, la porte s’est ouverte brusquement.
— Messieurs
bonjour !… Je vous prie d’excuser mon retard.
(Je connaissais bien cette
voix).
— Tu ne serais plus toi-même si tu arrivais à l’heure. Lui
ont-ils répondu en cœur.
(Ce n’était donc pas un inconnu pour le
visiteur ?)
Il s’agissait de Denis, le bijoutier, un voisin que j’avais
appris à apprécier, c’était un grand ami de Richard. Il faisait partie de ceux
qui avaient "table ouverte" sous notre toit, je lui étais donc également
ouverte.
Il exerçait son métier de joaillier à Paris, mais habitait tout
près de chez nous. J’appréciais beaucoup le travail qu’il faisait. Je venais
d’ailleurs de lui commander, pour l’agence, la création d’une collection de
montres à la griffe de l’un de nos clients couturier.
Il est venu
naturellement me saluer en m’embrassant dans le creux de l’épaule. Sa main
affectueuse me tenait par le cou. Elle a suivi la courbe de mon dos jusqu’à
trouver ce qu’elle cherchait, entre mes cuisses. J’étais soulagée qu’il fut le
premier à qui je doive ouvrir mes orifices… Ils ne contenaient malheureusement
aucun message, mais, avec sa gentillesse coutumière, il a pris le temps de me
lubrifier l’anus de toute la liqueur qu’il a su puiser à la source.
Quand il a rejoint les deux autres, je suis restée sous le charme de ses
politesses, cuisses ouvertes. Je voulais savourer l’instant le plus longtemps
possible, ne sachant pas ce qui allait suivre.
Renato, à son tour, est
entré dans la pièce. Aux bruits des petites cuillères, j’ai compris qu’il avait
rapporté du café. Pendant qu’ils le buvaient, ces Messieurs ont commencé à
parler de moi…
Ils se félicitaient de l’usage qu’ils avaient pu faire de
ma personne et de tout ce que cet usage leur avait appris. Je les entendais
expliquer au visiteur mes réflexes les plus secrets, mes réactions les plus
vicieuses. Chacun faisait part de ses observations et de ses expériences les
plus intimes à mon endroit. Ils célébraient, entre hommes, mes instincts pervers
de femelle soumise … J’ai très vite compris qu’ils se concertaient sur le
meilleur parti qu’ils allaient pouvoir tirer de la beauté sauvage de mon corps.
Cette réunion était la suite "imposée" de mes envies de piercing. Ils étaient là
pour décider de mes parures.
Je me souviendrai longtemps des premières
remarques du visiteur. Elles sont restées gravées dans ma mémoire. Je les ai
reçues ce jour-là comme les conseils d’un examinateur. J’étais encore en période
intensive de dressage, je vous l’ai dit, et j’avais absolument besoin
d’encouragements. A sa manière, il m’a délivré un certificat de "bonne conduite"
Il est intervenu quand Richard a voulu voir les dessins des bijoux
qu’avait apportés Denis.
— À vous entendre, ta future épouse est une
femelle idéale, lubrique à souhait. Je reconnais qu’il émane de son corps un
érotisme rare. Les reflets cuivrés de sa robe sombre ont la beauté de ceux d’un
pur-sang. C’est assurément un très bel animal de compagnie… Pour ce qui est de
ses talents d’Esclave ?… J’ose espérer que vos propos élogieux ne dépassent pas
la réalité.
Richard a dû sourire…, Renato était vexé :
— Elle
est encore mieux que tout ce que les hommes peuvent en dire. C’est Elle qui les
guide. N’oubliez pas que nous sommes réunis aujourd’hui à sa demande.
—
Exact !… C’est elle qui a souhaité être percée. Cette démarche l’honore. Je
m’incline toujours devant la volonté d’une Esclave.
Je l’ai remercié
d’une belle révérence, en ouvrant les cuisses avec gratitude, …
Quand
mon Maître a repris la parole, j’ai senti qu’il était fier de sa future épouse.
À ses yeux, je venais de gravir une marche importante sur le chemin que nous
avions choisi ensemble. Les propos de son ami l’avaient honoré autant que
moi-même. Il en a profité pour faire remarquer que, puisque j’étais l’unique
objet de la conversation, il serait préférable que je sois placée au centre du
débat… Sans retirer le bandeau de mes yeux, Renato et Denis m’ont immédiatement
portée sur la table, au milieu d’eux.
Allongée sur le tapis vert, je
sentais la douce chaleur d’une lampe placée juste au-dessus de mon ventre… Le
débat s’est poursuivi sans que personne ne m’adresse la parole… J’ai simplement
senti des mains m’ouvrir un peu plus les cuisses, d’autres s’insinuer entre les
lèvres de ma bouche. Certaines s’attardaient ailleurs par simple distraction… À
présent, j’étais si proche d’eux que je pouvais entendre leur souffle.
L’intonation des voix s’est faite plus caressante et plus attentionnée. Dans le
même temps, la conversation est devenue plus précise. Ils ne parlaient, à
présent, que des zones les plus sensibles de mon corps. Celles concernées, à
l’évidence, par mes futures parures. Celle qu’ils n’arrêtaient pas de toucher.
L’inconnu a demandé comment elles réagissaient aux sollicitations du
fouet. Mon Maître s’est fait un plaisir de lui répondre.
— C’est vrai…
tu n’as pas encore eu l’honneur de voir Claudia recevoir la badine ! Je manque à
tous mes devoirs… J’aurais dû commencer par-là. Depuis l’arrivée de Renato, à sa
demande, nous la soumettons quotidiennement à ce type de dressage. Son sexe de
petite vicieuse apprend ainsi chaque jour à obéir à la baguette. Nous le mettons
également en chaleur de cette manière le soir, que ce soit pour notre propre
usage ou pour celui des amis… Les week-ends et les jours où elle est libre, les
séances sont bien sûr plus nombreuses. Aujourd’hui il n’est même plus nécessaire
de la contraindre. Nous ne l’attachons que lorsque nous voulons donner plus de
portée à nos leçons. Claudia a très vite compris que ces traitements rendaient
sa vulve beaucoup plus accueillante. Elle s’offre donc d’elle-même à la badine
dès qu’elle a envie de faire l’amour…Cela ne fait qu’un mois que nous avons
commencé son éducation, mais tu vas voir…, c’est vraiment une très bonne élève.
Sa féminité exprime aussitôt toute la reconnaissance que nous sommes en droit
d’attendre d’une fille comme elle.
J’ai senti une main, puis une autre,
saisir les grandes lèvres de ma vulve. Richard souhaitait qu’elles soient
étirées vers l’extérieur, sur le pli de l’aine. Il faisait ainsi saillir les
trésors de mon sexe pour les rendre plus "attentifs" à la leçon qui allait
suivre.
Il a demandé à d’autres mains de me tenir les poignets et les
chevilles. Dès lors j’étais à sa merci, totalement ouverte. Il a proposé à son
visiteur d’apprécier, au toucher, l’onctuosité généreuse et émouvante de mes
nymphes. Elles se tendaient craintives au-devant de l’autorité des hommes, mais
je les savais déjà insolentes de désir.
Dans ces moments, je ne peux
songer à rien d’autre qu’à mon esclavage. J’ouvre les cuisses (plus largement
que les liens m’y obligent) mais je sais que cette volonté n’est pas la mienne
et que je vais pourtant la recevoir. J’appréhende les premières frappes.
J’espère simplement qu’elles seront "généreuses" pour m’aider à transcender la
douleur…
Ce jour-là, Richard ne m’a pas amenée jusqu’à l’extase. Il
voulait simplement que je m’abandonne à la promesse du plaisir, que je ne sois
plus qu’une fille lubrique offerte en spectacle… Il m’a frappée jusqu’à ce que
je me sente belle. Jusqu’à ce que les pointes de mes seins soient dures. Jusqu’à
ce que le prince et les princesses de ma vulve soient resplendissants. Il a
tourmenté mes "terres de jouissance" jusqu’à ce qu’elles montrent toute
l’ampleur de leurs vices.
Dès qu’ils m’ont lâché les poignets, mes mains
ont remplacé celles des hommes de part et d’autre de mon sexe. Je les suppliais
de poursuivre… ou alors de me prendre. Je suis restée ainsi ouverte, la vulve
inondée, en attente de plus. Richard m’avait laissée au point de non-retour.
J’étais en manque. Je n’étais à présent plus qu’un sexe qui appelait les hommes.
Je leur tendais tout ce qu’ils voulaient voir.
— Je pense qu’il est
inutile que je pousse plus loin la démonstration. Tu comprends à présent ce
qu’elle entend par "être accueillante"… C’est ainsi qu’elle veut que nous la
préparions à recevoir les hommes. Avoue qu’elle est encore plus belle sous
l’emprise de ses envies ?
— Et elle va rester dans cet état au moins
jusqu’à la fin de notre réunion ! a renchéri notre majordome.
— Je
m’incline à nouveau devant vos arguments, Messieurs, et surtout devant les
siens… Ses attributs féminins sont à présent dans toute leur plénitude. Nous
allons pouvoir décider sur pièces de la meilleure façon de les mettre en valeur.
Dès lors, ils ont manipulé en permanence et sans ménagement toutes mes
chairs en érection. Il faut dire que je faisais en sorte qu’elles soient
particulièrement provocantes. Je leur tendais avec persévérance ma vulve, mes
nymphes, mon clitoris, les pointes de mes seins, sans oublier mon cul quand ils
m’ont fait mettre en levrette. Denis avait sorti ses dessins. Ils ont pris des
mesures, ils ont tracé sur ma peau les esquisses de mes futurs bijoux, ils ont
marqué mon corps des points où j’allais être percée.
Richard insistait à
tout moment sur la vocation de mes parures intimes. Il les voulait à la fois
sobres et éclatantes. Elles devaient non seulement s’harmoniser avec la couleur
sauvage de ma peau, pour exalter mon élégance "animale", mais également, et
surtout, exacerber mes envies. J’adhérais totalement à ses propos chaque fois
qu’il prenait la parole. J’avais le sentiment qu’il parlait pour moi, et à ma
place. J’entendais dans sa bouche les mots que j’aurais voulu dire. Nous avions
tous les deux la même volonté.
Je voulais sentir sur mon corps, en
permanence, les marques de ma condition. Je voulais proclamer de façon
éclatante, aux yeux de tous ceux à qui il m’offrait, que je lui appartenais. Je
tenais aussi à ce que mon corps soit encore plus provocant de sorte que ses amis
n’hésitent pas à l’utiliser plus librement, comme celui d’une "professionnelle"…
Je devenais, sous ses paroles, entre leurs mains, la Femme que j’avais toujours
voulu être.
Il ne s’agissait pas pour moi de mutilation. Il s’agissait
de cette dépossession de soi-même qui est la raison d’être d’une esclave. Il
s’agissait de mes espoirs. Il s’agissait des envies d’une Femme, libre dès lors
de s’exprimer totalement avec son sexe.
J’ai pu leur le prouver en fin
de réunion… Mon sanctuaire a reçu toutes les virilités de ces Messieurs avec
dévotion, et à plusieurs reprises. Il les a célébrées en tant que telles, sans
savoir à qui elles appartenaient. Elles venaient se recueillir dans ma chapelle
ardente, pour se laisser guider jusqu’à l’extase. Ils leur suffisaient de
pénétrer dans la place et je faisais le reste. Je n’étais attentive qu’aux
frémissements voluptueux de la verge bandée qui était dans mon sexe. Je
n’écoutais que leur respiration. Je les gardais interminablement aux limites de
la béatitude. Je les suçais par le sexe comme une mante religieuse…. Je faisais
l’amour à mes maîtres…, infiniment.
Quand ils ont retiré le bandeau de
mes yeux, le visiteur n’était plus là ???… Mais j’ai eu la surprise de découvrir
tous les hommes que je venais de satisfaire ; Richard avait invité, pour le week
end, plusieurs de mes amants…
Plus tard, il a voulu que ce soit ma
bouche (je devrais dire "mes bouches") qui leur décrive et leur apprenne la pose
imminente de mes nouveaux bijoux intimes. J’ai dû exposer toute leur légitimité,
par la parole autant que par les actes… Richard m’assistait dans les
démonstrations à l’aide de sa badine. J’ai pu ainsi mesurer le bien-fondé de mes
futures parures très souvent…, jusqu’au dimanche soir.
Richard
n’a pas perdu de temps pour mettre à exécution les décisions prises. En début de
semaine, il a pris rendez-vous dans un institut spécialisé (chez Georges) où
j’ai été percée aux bouts des seins, à la base des aréoles…
Depuis, mes
tétons sont encore plus fiers. Ils arborent, chacun, une paire d’anneaux
demi-cercle qui épousent exactement leurs contours inférieurs ou supérieurs
NdR :
Les seins graciles de Claudia sont magnifiques avec leurs
pointes très sombres, toujours fermes, dressées légèrement vers le ciel. C’est
elle qui a proposé à Denis l’idée des deux arcs de cercle articulés sur le même
axe d’or horizontal, dissimulés dans ses bouts.
Mes seins, parés de ces
bijoux, peuvent ainsi être entravés aisément. Ils peuvent aussi être tenus par
des brides d’or ou de cuir (reliées à un collier par exemple), et servir en même
temps de point d’attache à un vêtement ou un bijou en pendentif. Au repos, je
sens à peine ces anneaux, mais je sais qu’ils sont là, et mes pointes
durcissent. Ils font partie de moi-même.
Dans les réceptions mondaines,
j’adore porter de longues robes de soirée qui ne restent décentes que parce
qu’elles sont tenues par mes anneaux. Les épaules nues, sans bretelle, mes
tétons sont dissimulés uniquement par le feston de la robe (de petites agrafes
sont cousues à l’intérieur de la bordure). Au moindre mouvement, je sens le
tissu bouger en harmonie avec les frémissements de mes seins. Dès l’accroche du
vêtement je les sens très fiers de leur rôle ; je passe ainsi la soirée avec
l’impression permanente d’être tenue par les deux bouts. Cette sensation
"primitive" fait vibrer toute ma féminité…
Je porte aussi volontiers, dans certaines soirées "plus privées", un modèle
moins convenable qui laisse s’exprimer toute l'audace de mes pointes. C’est
toujours une robe de soirée, mais sans bordure protectrice, le fourreau est
simplement suspendu aux bouts de mes seins. Ils sont ainsi superbement mis en
vedette. Quand Richard me fait mettre ce genre de robe, je sais qu’il veut les
offrir en spectacle pour leur donner le premier rôle. Renato les prépare avec
les huiles et les onguents nécessaires. Puis il les farde légèrement avec des
paillettes… Au naturel sous un vêtement, ils attirent les hommes, "ils sont
faits pour ça" dit Richard, mais quand je porte leurs habits de fête ils
deviennent des stars.
Dans ces soirées de gala, ils sont célébrés avec
enthousiasme. Les habitués s’empressent de venir les toucher, voire de les
pincer. Je les offre volontiers à mes amis. Richard les propose à tous ceux à
qui il me présente. Je laisse le temps à chacun de goûter, ou de découvrir, la
fermeté de leur nudité. J'aime sentir physiquement l’intérêt que me portent les
gens avec qui je discute… J’adore aussi danser, alanguie contre le corps d’un
homme, alors que ses doigts serrent durement les appâts de mon buste. Je danse
habituellement à l’envers, les fesses collées contre son ventre pour que ses
mains trouvent plus naturellement leur place sur ma poitrine. Je veux montrer
aux autres et surtout à mon Maître le plaisir que je prends…
Après
chaque danse je suis tenue de le rejoindre. S’il le juge nécessaire, ou
simplement parce que l’envie lui en prend, il n’hésite pas à utiliser la badine
pour leur redonner du volume. Je m’empresse alors de retourner sur la piste de
danse, les tétons en feu, encore plus impatiente…
Ces soirées se
terminent en général dans une chambre, quelquefois à la maison, avec le ou les
rares cavaliers qui ont réussi à me faire jouir en dansant.
Depuis que
je porte ces anneaux aux bouts des seins, j’ai le sentiment que mes pointes sont
plus sensibles. Peut être parce qu’elles sont plus souvent sollicitées…
De tout temps elles ont fait l’objet de la plus grande attention de la
part de Richard, avant même notre mariage et avant que je sois percée. Elles ont
toujours été les premières victimes des "punitions" que mon Maître m’inflige,
notamment pour les fautes bénignes (réelles ou supposées). Aujourd’hui en plus,
quand mon mari juge que je mérite un blâme ou quand il veut simplement que je
sois plus docile, il peut m’attacher comme un animal par mes anneaux d’Esclave.
Au cours de ces années, mes bouts ont été abondamment enchaînés,
amarrés, cadenassés, en tous lieux et à toutes sortes d’objets… Je me souviens
d’un matin d’été, à l’aube, où j’ai dû attendre un taxi attachée contre un
réverbère, les seins entravés par une courte chaînette passée autour. Nous
venions de vivre une semaine très agréable en Avignon, dans le cadre du
festival. Des amis nous avaient prêté leur maison située dans la vieille ville.
Nous rentrions à Paris…
Richard ne m’avait laissé que mes chaussures et
un châle ajouré jeté sur les épaules. Je suis restée ainsi au bord du trottoir
pendant que mon mari, à quelques mètres, surveillait nos bagages. Quand la
voiture est arrivée, il s’est empressé de me reprendre le lainage…, puis il est
allé s’asseoir très naturellement à l’arrière du véhicule… Après avoir chargé
nos valises, c’est le conducteur qui est venu me détacher… Tout cela parce que
la veille, je n’avais pas écarté les cuisses assez vite pour saluer un de ses
amis… (l’avais-je fait exprès ?). Je me suis faite pardonner comme il
l’espérait, en attendant le chauffeur croupe tendue, cambrée au maximum. Quand
il s’est approché, je lui ai ouvert mon sexe de pute avec les mains. Il m’a
prise aussitôt, debout sur le trottoir.
Mais ce genre de brimade n’est
pas toujours possible. Ma pénitence la plus fréquente est la "mise au piquet". À
la maison, toutes les pièces possèdent l’équipement nécessaire. Il s’agit d’un
assortiment de paires de fermoirs. Ces carcans miniatures fixés au mur, dans une
boiserie, ou intégrée à un meuble, ont été faits à mes mesures. Ils sont simples
et efficaces. Deux cordons coulissants passés dans mes anneaux permettent
d’étirer les pointes de mes seins dans les deux passages. Il suffit alors de
refermer le piège et de serrer la vis. Le réglage est toujours laissé à
l’appréciation de celui ou de celle qui me punit.
Au début, la
compression n’est pas forcément désagréable. Mais, plus le temps passe plus la
sensation devient vive. Je me tortille alors sous la morsure et ma croupe attire
d’autant plus les regards... C’est un spectacle divertissant pour les convives.
Il fait partie des attraits bien connus de la maison. Quand nous recevons, il
est rare que je ne sois pas, à un moment ou à un autre, exposée de cette
manière. Généralement pour une faute bénigne. Mais aussi parce que, immobilisée,
je deviens un "objet fonctionnel" réservé à l’agrément de nos hôtes…
Les
"piquets" sont toujours installés bien en vue, à un endroit stratégique de la
pièce. Ils sont aussi placés assez bas et m’obligent à plier les jambes, ou à
les écarter, pour présenter à bonne hauteur les turgescences fragiles que les
carcans attendent. Dans cette position, je suis utilisable à volonté. La
situation est humiliante, mais je n’hésite pas à donner mon cul en spectacle
car, à chaque fois que l’un de ces messieurs vient prendre du plaisir dans ce
que je lui offre, l’usage veut qu’il me remercie en desserrant imperceptiblement
la vis…
Finalement, ces punitions sont agréables pour tout le monde.
Mais revenons à mes parures.
Mon nombril a été annelé le même
jour que mes seins, pour des raisons purement "décorative". Initialement, ce
piercing n’était pas prévu. Il ne m’apporte aucune sensation particulière, mais
aujourd’hui j’habille volontiers cette "fausse piste" d’une goutte d’or ou d’un
petit joyau plus discret lorsque le vêtement que je porte, ou l’absence de
vêtement, me le permet. Ce piercing, comme celui de ma bouche (que j’avais déjà
quand j’ai connu Richard) n’est là que pour laisser imaginer tous les autres…,
car c’est un peu plus bas que Richard et Denis ont concrétisé nos vrais
fantasmes.
Mais j’ai dû attendre…
Plus d’un mois après la pose
des anneaux aux bouts de mes seins, ma vulve n’avait toujours pas reçu les
siens. Je savais, depuis la "séance plénière", la vocation réelle de ces bijoux,
et je ne comprenais pas pourquoi mon futur époux n’avait pas encore fait le
nécessaire. J’abordais le troisième mois de mon dressage prénuptial, je les
aurais donc portés volontiers. Ma fente aurait été plus réceptive à ses
leçons...
En plus, j’avais hâte de pouvoir me promener sexe ouvert.
J’avais envie de montrer mes nymphes dont j’ai toujours été très fière. Elles
ont de tout temps été très épanouies et je savais que les "brides d’offrande"
les feraient encore plus ressortir… Mais Richard avait ses raisons…, il voulait
donner à ces piercings un caractère plus solennel. Il me les a offerts en cadeau
de mariage…
Pour que mon sexe soit fin prêt le jour de la cérémonie,
j’ai donc été conduite à l’institut spécialisé mi-juin. Le mariage était fixé au
vingt et un juillet.
Il m’a fait percer sur les grandes lèvres de la
vulve à la limite des poils pubiens, de part et d’autre du clitoris, (plus bas
je suis intégralement épilée). Là, dissimulé dans mon joli pelage, deux petits
anneaux demi-cercle viennent épouser la rondeur du bord de chaque lèvre, sans
les déformer. Ces anneaux servent de point d’attache aux deux "brides
d’offrande" de mon sexe. Ce sont des chaînes plates en fils d’or tissés. Ces
rubans d’or suivent les plis de l’aine puis ceinturent délicatement mes fesses
pour venir se fixer dans le dos, soit à la base d’un corset, soit directement au
sommet de mon bijou anal… , j’y reviendrais.
Le jour du mariage, j’étais
donc nue sous mon habit de noce, le sexe grand ouvert par les petites brides
crées pour l’occasion… Les intimes ont été invités à venir dans ma chambre pour
admirer le cadeau de Richard. Ce jour-là ils ont bandé pour moi toute la
journée… Ma nuit de noces fut somptueuse et restera, pour moi, un moment
inoubliable… Je vous en parlerai.
Aujourd’hui mes brides d’offrande
sont, bien sûr, obligatoires en périodes de " mise à disposition publique ",
mais je les mets volontiers plus souvent car j’aime me savoir "présentable",
même les jours où je ne suis pas en service commandé. Je les mets comme d’autres
mettent du rouge à lèvre, pour me sentir "bien dans ma peau". Que ce soit à
l’agence ou en déplacement mon mari peut ainsi, à l’improviste, me présenter à
qui bon lui semble. Il sait que mon sexe lui fera honneur.
NdR :
En tant qu’époux je ne peux être impartial, mais la vulve de Claudia est
l’une des plus belle que je connaisse. Ouverte ou pas, elle s’impose comme une
icône au sommet de ses cuisses merveilleusement cuivrées. Les poils de sa toison
dessinent un bouquet autour de son sanctuaire, comme les rayons noirs d'un astre
occulte. Il émane de son sexe tous les charmes de l’orient. Il a hérité de
toutes les subtilités de ceux des geishas. Dans l’écrin de ce pelage soyeux, son
coquillage brille de tous ses sortilèges : A l’intérieur de ses grandes lèvres
la peau mordorée, plus claire, rappelle les reflets nacrés de tout son corps. Au
centre, ses nymphes inoubliables se déploient en corolles cuivrées ; comme des
pétales vivants. Elles se colorent en pastels dégradés jusqu’au brun foncé de
leurs crêtes. C’est la même teinte profonde, bistre foncé, qui habille la fleur
de son cul. Au fond du calice de ces deux fleurs sensuelles, ses tissus intimes
également irisés illuminent de leur délicate clarté tous ces trésors. La fente
volontiers exhibée et fidèlement ouverte, l’impudeur de Claudia est fabuleuse.
Elle sublime sa beauté.
Son clitoris plus clair, luisant de sensualité
comme une perle rare, bande volontiers. Pointé en avant, il semble la guider là
où elle veut toujours aller.
Ces bijoux écartent délicatement ma
vulve et me procurent la sensation d’offrir mes parties les plus intimes au
toucher et à la vue de tous. Même sous mes vêtements, j’aime me sentir ainsi
offerte et vulnérable. Les mouvements d’air et les caresses du tissu me
rappellent à chaque instant que, dès que je serai dénudée, l’impudeur de mon
sexe ouvert rendra mon clitoris et mes nymphes immédiatement accessibles à
toutes les caresses et à toutes les duretés ; notamment à celle de la badine.
J’aime sentir à cet endroit les marques de mon esclavage.
Selon les
jours, à l’aide de ces brides d’offrande, je peux ajuster l’ouverture de ma
vulve en fonction de mon humeur ou de l’image que je veux donner et, bien sûr,
des châtiments que je pense mériter…
Quoi qu’il arrive, le simple fait
de sentir mon sexe exhibé me fait mouiller. Mon Maître peut ainsi à tout moment,
en passant discrètement la main entre mes cuisses, vérifier l’état d’esprit qui
m’anime à cet endroit. Selon ses envies, ou les nécessités du moment, il agit
alors en conséquence
Pour nous deux, ces brides d’offrande ont été une
véritable révélation. Lorsque je les porte, je modifie inconsciemment mon
comportement. Elles m’apportent des sensations qui, ajoutées à celles des
anneaux de mes seins, révèlent toute la sauvagerie qui est en moi. Non pas que
mes réactions soient plus violentes, au contraire. Le résultat est plus subtil,
plus primitif, plus naturel. J’ai l’impression que la sensualité de tout mon
corps rayonne de ces trois points. Je me conduis alors différemment, de façon
plus animale. Ceux qui me connaissent le ressentent immédiatement. Je retrouve,
avec une plus grande ampleur, les sensations que j’ai toujours recherchées en
utilisant les chaises à l’envers. La fente bien ouverte, je sens les pétales de
ma fleur s’épanouir comme projetés à l’extérieur. Mes nymphes ne demandent alors
qu’à être prises. Elles se souviennent que, lors de nos premières rencontres,
Richard me faisait découvrir les plaisirs d’être tenue ainsi par le sexe. Il
s’amusait à prendre mes petites lèvres entre le pouce et l’index et m’emmenait
déjà où il voulait.
Richard et Denis ont été les premiers à s’apercevoir
de ces métamorphoses. Moins d’un mois après notre mariage, ils m’ont proposé
d’être percée au cœur de mon intimité, sur le pourtour de mes nymphes. Ce
soir-là, j’avoue avoir eu peur. Je m’inquiétais de la fragilité de mes petites
lèvres. Je savais, qu’après, c’est par-là qu’ils me tiendraient en laisse…
En même temps, cette idée m’excitait… En fait, ils devançaient mes
désirs les plus profonds. Honteuse, j’ai dû en convenir devant témoin quelques
semaines après…
Richard a su parfaitement m’y préparer. Dès le
lendemain, mes nymphes ont fait l’objet de toutes les attentions. Pendant trois
ou quatre semaines elles sont restées accessibles en permanence, jour et nuit.
Richard veillait à ce que mes brides d’offrande ouvrent ma vulve en conséquence.
Je ne pouvais porter que des robes courtes, et le soir des jupes minuscules qui
les dissimulaient à peine. Je devais tout faire pour encourager mes amis à les
toucher. Elles n’ont jamais été soumises en continu sur une période aussi
longue.
Quand je m’asseyais, même au travail, je devais dégager ma jupe
pour qu’elles soient directement en contact avec le siège. Lorsque je me
relevais, je devais discrètement les étirer avec les doigts pour qu’elles soient
toujours parfaitement "présentables". Mes jupes n’ont en effet jamais été
soulevées aussi souvent ; tous mes amis se sentaient obligés de les admirer, de
les caresser ou de les étirer pour les rendre plus belles.
Mes nymphes
furent bien sûr le thème essentiel, et omniprésent, des consignes que j’ai dû
acheminer dans mes passages intimes. Pendant cette période Richard les a fait
beaucoup travailler. Elles ont subi toutes sortes d’outrages, plus cuisants et
plus délicieux les uns que les autres.
À chaque fois, en retour, leurs
utilisateurs déposaient à l’attention de mon mari, dans la boîte aux lettres
habituelle, leurs commentaires et leurs appréciations détaillées. Ce sont
quelques-uns de ces rapports sur mes comportements les plus inconvenants,
provoqués par les caresses ou les sévices appliqués à mes nymphes, que j’ai dû
lire un soir devant des invités.
C’était un week end. Nous avions reçu à
la maison quelques amis. Il y avait Denis, François et sa future épouse
(Sabrina), Michel…, et Wladimir que vous ne connaissez pas. Il y avait bien sûr
Renato et un jeune domestique qu’il venait d’embaucher. Nous avons passé tous
ensemble un dimanche après midi de détente…, nous étions en octobre mais le
temps nous avait permis de jouer aux boules dans les allées du parc. Les hommes
s’étaient bien sûr intéressés aux dessous de mes jupes, mes nymphes offertes
avaient encore fait l’objet de beaucoup d’attention, mais plutôt moins que dans
les semaines précédentes. Nous étions entre amis…
Juste avant de passer
à table pour dîner, alors que je me changeais dans notre chambre, Richard m'a
présenté un plug en ivoire impressionnant que je n’avais jamais vu.
Avec
beaucoup de prévenance et de belles caresses, il me l’a introduit dans le sexe
doucement. La taille de l’objet était intéressante, à tel point que mon
vestibule ne pouvait pas complètement se refermer. La sensation était
délicieuse.
Avant de me laisser rejoindre nos invités, il a vérifié que
mes brides d’offrande ouvraient convenablement ma vulve. Ces préparatifs
signifiaient que le week end n’était pas terminé.
Toute excitée, le sexe
allègrement ouvert sous une robe légère (courte mais tout à fait décente, digne
de la maîtresse de maison), je suis descendue retrouver nos amis pour les
inviter à passer à table. Je ne savais pas exactement ce qui m’attendait, mais
j’étais heureuse de l’attendre... Le repas s’est déroulé normalement. Je me suis
peut-être levée plus souvent que nécessaire pour me rasseoir fréquemment afin de
mieux apprécier l’objet qui m’envahissait. Comme à son habitude en pareil cas,
mon mari n’a pas beaucoup parlé. Souriant, il m’observait.
En fin de
repas, il nous a proposés de passer au salon en précisant que j’avais quelques
textes intéressants à leur lire. J’ai été la première étonnée…
Renato
nous attendait au living pour servir les digestifs.
Avec Philippe,
l’autre domestique, il avait placé l’un des grands fauteuils, dos à la cheminée,
face au canapé et aux autres sièges disposés en arc de cercle. Pendant que les
convives prenaient place, Richard m’a amoureusement mis la main sur les fesses
pour m’accompagner jusqu’à ma place. Là, le plus naturellement du monde, il a
troussé ma robe par-dessus tête et m’a faite asseoir nue face à eux… Dès lors,
Renato et Philippe ont pu m’attacher les chevilles aux pieds du fauteuil. Ils
m’ont écarté les jambes au maximum ; il fallait que mes genoux touchent le
devant des accoudoirs. J’ai dû avancer les fesses au-delà du bord du coussin Ces
entraves rendaient la position assise très inconfortable. Richard m’a priée
gentiment de me laisser aller en arrière…, jusqu’à ce que ma nuque appuie contre
le dossier. Là j’étais mieux.
Après m’avoir flatté la chatte de la main,
comme pour encourager son animal domestique préféré, il a rejoint ses hôtes qui
profitaient déjà du spectacle.
Je ne pouvais être plus impudique :
allongée en arrière, immobilisée cuisses ouvertes, le sexe évasé et en émoi
tendu vers les invités. Ce n’était pas la première fois que je me retrouvais
exhibée en public, mais ce soir-là il y avait dans l’assistance une personne qui
ne m’avait jamais vue en telle situation. Je veux parler de Sabrina, une amie de
longue date, avec qui j’avais beaucoup de complicités. Nous étions venues
ensemble d’Italie pour travailler à l’agence de mannequin, et depuis nous étions
restées inséparables. Pour moi, elle était comme une sœur. À cet instant,
totalement prisonnière de mes liens, et de mon amour, je savais que j’allais
devoir obéir à tous les ordres de mon Maître. J’avais peur de la choquer, de la décevoir et de la perdre.
J’ai dû attendre ainsi perturbée, et exhibée, que les domestiques aient fini de
servir les alcools. En plus, je n’arrivais pas à calmer les ardeurs de mon
ventre. Honteuse, je sentais mon sexe occupé à sucer son envahisseur. Mes amis
le voyaient briller à l’intérieur de mon con ouvert, animé de mouvements
obscènes. Au milieu des conversations, j’entendais leurs commentaires :
— C’est toujours un plaisir de la voir dans cet état…
— Surtout
vue sous cet angle ! Elle nous montre son âme…
— Comment fait-elle pour
être aussi gourmande ?
Renato m’a apporté un petit verre de grappa. Il a
mis un coussin sous mes omoplates, pour que je sois mieux installée. Pendant que
je buvais, il s’est occupé délicieusement de mes nymphes. Il les étirait
doucement pour les évaser en corolle. J’ai fermé les yeux sous ses caresses…
Richard l’a interrompu en prenant la parole :
— Au cours de ces
dernières semaines, vous avez tous pu apprécier la sensibilité et la résistance
des petites lèvres de Claudia. Le régime intensif auquel elles ont été soumises
avait pour but de vérifier le rôle qu’elles peuvent jouer dans nos réjouissances
à venir. Comme tous ceux à qui je les ai offertes ces derniers jours (en dehors
de Sabrina qui n’est là qu’en spectatrice et amie de ma Femme) chacun de vous a
pris soin de me communiquer en retour ses impressions à leur sujet. Claudia ne
les connaît pas. Ce soir, en respectant l’anonymat de leurs auteurs, elle va
nous lire à haute voix l’ensemble de cette correspondance. Les consignes comme
les réponses. Elle va prononcer ainsi, en les lisant, bien des mots qu’elle n’a
jamais osé dire.
Denis a renchéri :
— Ces lettres décrivent en
détail ses comportements. Elles révèlent un fantasme qu’elle n’ose pas s’avouer.
Il est important qu’elle en prenne conscience aujourd’hui devant témoins.
Richard et moi attendons sa réponse sur une proposition que nous lui avons faite
il y a quelques semaines. Je n’ai pas le droit de vous en parler ; c’est elle
qui le fera, si elle veut bien accéder à notre demande.
Très intéressés,
Wladimir, Renato et Michel ont manifesté leur impatience. Richard s’est tourné
vers mois :
— Claudia ! Ton public t’attend… Tu peux lire tes textes.
Je l’ai regardé affolée, ne comprenant pas ce que je devais faire.
— Ne sois pas aussi inquiète ! Ce soir tu es ta propre messagère. Les
lettres sont roulées où il se doit, à leur place habituelle. Tu devrais demander
à ton sexe d’arrêter de les sucer pour te les rendre.
Je n’avais jamais
eu le droit de lire ce que mon Maître ou mes amants confiaient à mon sexe.
Note de bas de page :
En dix ans, Claudia n’a été autorisée à
lire notre correspondance qu’une seule autre fois, le jour où nous lui avons
communiqué la commande de ce livre.
J’avais le sentiment qu'il
m’obligeait à commettre une faute, et cela m’excitait. J’ai fermé les yeux, je
ne voulais pas risquer de croiser le regard de Sabrina. Je savais que, pour ce
qui allait suivre, j’obéirai à mes instincts de femelle soumise. Je savais déjà
les plaisirs qu’allaient me procurer les glissements du plug. Je voulais prendre
le temps de les savourer. J’avais trop envie de me laisser aller. Je voyais les
autres impatients de découvrir ce qu’ils voyaient briller au fond de ma grotte.
J’ai croisé les mains derrière la nuque pour laisser la vedette à mon
ventre. Chacun pouvait ainsi admirer les mouvements lubriques que déployait ma
vulve pour faire glisser lentement l’olisbos entre mes cuisses. Quand l’ivoire a
commencé à sortir, j’ai perçu un bruissement d’admiration dans l’assistance. Ils
découvraient la taille réelle de l’objet. Je n’ai pu toutefois empêcher mon sexe
de le retenir. Il le suçait franchement avec avidité, devant tout le monde. Je
me suis abandonnée aux plaisirs de ce manche tumultueux, planté au milieu de ma
fente.
Quand il est enfin tombé, j’étais au bord de l’extase. J’ai cru
entendre Sabrina gémir de compassion. J’espérais qu’elle avait compris ce que je
venais de vivre. C’était le cas. J’étais émue aux larmes quand je l’ai vu
ramasser gentiment l’olisbos en ivoire…, puis me le faire lécher avant de
l’ouvrir…
Elle m’a confié les feuillets en me caressant affectueusement
le sexe. Submergée par le bonheur de notre complicité intacte, je l’ai entendu
dire à nos amis :
— Je connais Claudia depuis de nombreuses années. Je
peux vous assurer que le sexe onctueux et enivrant que j’ai sous les doigts n’a
jamais su dissimuler la moindre de ses envies. Et c’est une femme qui vous le
dit… Si vous voulez connaître ses sentiments les plus profonds, c’est lui qu’il
faut observer pendant qu’elle va lire. Il vous dira tout ce qu’elle ressent.
Elle avait raison. Alors que je lisais à haute voix ce qu’avaient écrit
mes amants, je crois que ma vulve en a dit beaucoup plus que mes lèvres. Au
début, j’ai réussi à maîtriser partiellement le trouble de ma voix, mais pas
celui de mon sexe. Il réagissait au souvenir de chaque passage et s’emportait
aux moments les plus édifiants. Il trahissait tout ce que je n’osais m’avouer.
J’ai fini par le suivre et j’ai joui tout en lisant… À la fin, je n’ai pu faire
autrement que confirmer ses dires et reconnaître devant tout le monde que, ces
dernières semaines, j’avais été comblée par les épreuves endurées par mes
nymphes. J’ai donc accepté les bijoux que Richard et Denis voulaient leur
dédier.
Pour célébrer l’événement, ils se sont précipité sur moi. Ils
m’ont embrassée, ils m’ont cajolée, ils m’ont caressée, ils m’ont fait l’amour…
sans me détacher. Denis a sorti les dessins de bijoux qu’il avait préparés et
les a disposés sur mon ventre comme sur une table. Chacun y est allé de son
avis, prenant à témoin les principales intéressées qu’ils avaient sous la main.
Finalement avec Sabrina, alors que les hommes nous honoraient l’une et l’autre ,
nous avons pris le temps de choisir le modèle qui nous plaisait le plus.
Depuis, je suis percée sur le pourtour de chaque petite lèvre par cinq
anneaux miniatures. Espacés de quelques millimètres, ce sont les points
d’attache de deux minuscules chaînes en or, indépendantes, qui suivent ainsi
précisément le contour sombre et nacré de chacun de mes pétales intimes.
Discrets, ils se confondent avec les maillons de chaque chaînette. Ces parures
délicates, souples et déliées comme des filigranes d’or, soulignent et
accompagnent les crêtes de mes nymphes dans tous leurs mouvements. Elles sont si
fines qu’au toucher elles n’altèrent pas la douceur et l’onctuosité de ma vulve.
Elles sont aussi très solides. Je soupçonne Denis de les avoir forgées dans un
autre métal.
NdR :
Depuis qu’elle porte ces bijoux, même au
repos, les nymphes de Claudia ressortent encore plus délicieusement de son
sexe…, comme deux petites langues émouvantes, humides et dévergondées. Les
traits d’or qui les dessinent s’harmonisent avec les reflets cuivrés de sa peau
et renforcent, si besoin était, l’image de Femme de luxe qui lui va si bien.
Depuis que je les porte, j’apprécie encore davantage de me sentir tenue
par les lèvres de mon sexe. Les cinq maillons qui transpercent intimement
chacune d’elles, répartissent l’effort sur toute leur surface. Mes nymphes
peuvent ainsi supporter les charges plus exigeantes de leurs nouvelles
fonctions. La première est, naturellement, de servir d’attache lorsque je suis
tenue en laisse… J’en ai une en permanence dans mon sac afin que mon Maître
puisse me promener, tenue par le sexe, où et quand il le désire. Richard m’a
vite dressée à me déplacer avec élégance et distinction, une chaîne entre les
cuisses. Aujourd’hui, présentée comme une bête de concours par son propriétaire,
je marche volontiers devant lui (debout ou en levrette) heureuse de pouvoir
afficher avec autant d’éclat ma condition d’Esclave.
Cela n’a pas
toujours été le cas. Au début je n’y arrivais pas. Mais il m’a forcée avec
patience. Aujourd’hui, je ne peux plus me passer de ces promenades en laisse.
L’humiliation d’être exhibée comme une chienne m’émeut à chaque fois…, je le
sens plus autoritaire quand il me tient par le sexe.
NdR :
Pendant longtemps, hors de la maison, je me suis réservé seul le droit
de pouvoir tenir ma Femme en laisse. C’est un privilège que je n’accordais
pratiquement jamais à d’autres, sauf en ma présence bien sûr. A ce jour, ils
sont moins d’une dizaine à pouvoir la mener ainsi en public. Par contre, chez
nous, il a toujours été d’usage qu’elle puisse être promenée comme un animal
d’agrément par toute personne séjournant sous notre toit, notamment par les
domestiques.
Lors de notre voyage de noces, Richard m’avait
offert une paire de pendentifs Incas. Ce sont deux disques d’or, reproductions
fidèles des boucles d’oreilles d’une grande prêtresse qui vénérait le cercle
solaire. Une légère encoche au sommet leur permettait de souligner le contour du
lobe de l’oreille. Deux mois plus tard, il m’est apparu évident que ces bijoux
avaient été faits pour lester mes petites lèvres ; ils les prolongent en
épousant leur courbe naturelle.
Dès que je les suspends, ils étirent mes
nymphes avec ampleur et les laissent à chaque fois plus belles. La sensation est
délicieuse, ils s’imposent alors à toutes mes pensées. Ils me rappellent
divinement ma condition d’Esclave. Mon sexe les accueille volontiers en
avant-goût des tourments et des plaisirs qui l’attendent. L’obligation de les
porter fait partie de mes "mises en condition". Elles m’ont toujours
profondément excitée. Quand je porte ces disques d’or, je mouille en permanence.
Je suis donc utilisable sur le champ.
Ces disques d’or tintent
délicatement à chacun de mes pas ou à chaque mouvement de bassin. Ma démarche
féline de top modèle, discrètement ondoyante, devient ainsi un grand spectacle
non seulement pour les yeux mais également pour l’oreille. Le tintement
cristallin de ces disques est une musique des plus agréable pour mes amants.
Comme les clarines de leur animal préféré, ils signalent ma présence. Ils me
sont bien utiles dans les lieux publics ou dans la foule des cocktails. Je sais
les faire tinter même en restant immobile, par les seules contractions de ma
vulve.
Ces jours-là, au même titre que l’anneau de ma bouche, ils sont
pour mes amis la promesse d’un grand moment de luxure. Ce message sonore est
donc très apprécié.
Enfin (j’y reviens), l’ultime trésor, mon
cul, n’a pas été oublié. Il a été comblé le même jour que ma vulve…,
l’avant-veille de notre mariage. Ce bijou anal complète merveilleusement mes
brides d’offrande… Il est d’une simplicité émouvante.
Une délicate tige
d’or, enflée et spatulée en son extrémité m’envahit discrètement par ce passage.
Le renflement pénètre seulement, mais exactement, au-delà de l’anneau des
muscles de l’anus. La tige d’or, ainsi accrochée dans mes reins, épouse ensuite
précisément la courbe de la raie des fesses. Elle se prolonge par un jonc plus
souple jusqu’au sommet du sillon de luxure et se termine par une petite boucle
où viennent se fixer les deux brides en fil d’or de mon sexe.
De dos, la
composition de ces trois bijoux ressemble aux cordons d’un string… mais sans
empiècement à l'avant.
J’ai la chance d’avoir la taille très fine et le
bonheur d’être naturellement très cambrée (comme beaucoup de mes consœurs
africaines). Tenu dans l’anus et par les lèvres de la vulve, cet ensemble de
bijoux en forme de lingerie délicate souligne luxueusement les rondeurs de ma
croupe. Cette parure est à la fois élégante et obscène. Notamment quand j’ajuste
la longueur des brides au minimum pour offrir mon sexe " ouvert en grand ". Elle
est à mon image : un mariage éternel entre la distinction de mes gestes et la
lubricité de mes envies.
Les contraintes conjuguées de ces trois
ornements me procurent des sensations prodigieuses. Avec le poids des disques
d’or qui pendent après mes nymphes, je vis avec la sensation délicieuse que les
zones les plus sensibles de mon corps sont tendues à l’extrême, prêtent à vibrer
au moindre attouchement… Je rêve de symphonie.
Ce bijou, qui s’ancre
confortablement dans mes reins, n’est pas permanent, mais je le porte très
souvent . D’abord parce qu’il est l’un des bijoux intimes de base (imposé dans
certaines soirées et pour toutes les périodes de mise à disposition publique).
Ensuite parce qu’il émoustille agréablement mon cul. Enfin parce qu’il réclame,
pour tenir bien en place dans la raie des fesses, le port des " brides
d’offrande " que j’adore.
Mais ce bijou n’a pas qu’une vocation
"esthétique". Il a été conçu, dès les premiers croquis, dans le but de m’obliger
à garder les reins cambrés quand mes maîtres le désirent…
Je dois
toujours avoir sous la main, dans mon sac par exemple, un bandeau frontal en
cuir souple que je referme sur la nuque. Dissimulé dans mes cheveux à l’arrière
de la tête, un anneau discret est fixé à ce bandeau. C’est l’homologue
judicieusement symétrique de celui situé à l’extrémité de la tige d’or encrée
dans mon cul. Une courte chaîne tendue entre les deux suffit alors pour
m’obliger à rester cambrée en levrette, dans la plus animale et la plus
insolente des positions : Le buste cintré comme l’étrave d’une jonque, vulve
ouverte et bouche dévouée.
NdR :
Au naturel, la chute de reins
de Claudia est déjà très cambrée et, depuis que je la connais, l’attente en
levrette est la position qu’elle préfère ; c’est sous cet angle que les
pénétrations lui procurent le plus de plaisir. La chaînette ou la sangle qui lui
cambre l’échine, même réglée au plus court, n’est donc jamais réellement tendue
(si c’était le cas, son anus serait déformé, ce qui serait dommage). Cette
entrave l’oblige et la condamne simplement à rester offerte, en divine levrette,
le temps d’être célébrée.
C’est dans cet appareil et dans cette "
posture originelle " que je la préfère. Je l’expose volontiers ainsi, au centre
du salon, comme une œuvre d’art sur son socle, les genoux et les coudes en
appuis sur le cuir souple de quatre billots rectangulaires fixés au sol.
Confortables mais étroits, surélevés et écartés, ils forment le piédestal de sa
beauté.
Ainsi exposé, tête haute et cul exhaussé, cuisses ouvertes,
bouches palpitantes et humides, Claudia ressemble à une Femme sphinx, femelle
lascive d’un dieu mythologique, offerte à toutes les idolâtries et à tous les
accouplements.
|
|